Satanées sept années que je vis en ermite
en croquant de l'oyat sur le sable des dunes
et que mes vêtements sont bouffés par les mites
On pense à ses enfants dont le manque de thunes
irrite aussi pourvu qu'aucun d'eux ne m'imite
on songe aux ratés d'une vie mal opportune
On rêve aux trahisons que l'on a pu subir
et que la mort dans l'âme on s'est du d'accepter
le bonheur est faible et le malheur a ses sbires
on agit dans le vent sans vraiment tout capter
Le véritable amour est bien désespéré
l'encre y est de goudron quand s'y laisse la plume
et la moindre souffrance est un souffle apeuré
traînant ce lourd boulet comme on traîne une enclume
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