J'ai pour les végétaux, quand on est
soi-même arbre
une passion bizarre dont l'Art
s'enracine
ainsi que les versets déversés par
Molière
et gravés à jamais dans ces pommes de
marbre
– ô beaux fruits dépendus par
Monsieur Jean Racine –
enveloppées de fait par mes aigres
mots-lierre.
J'ai gêné au logis mes généalogies,
semé le germe absent qui pourtant
poursuivait
l'absurdité de moi voulant qu'on en
fit l'homme
à cette écoute absconse issue
d'astrologies
dont l'âme frauduleuse à nos yeux
décrivait
l'apparente évidence inscrite en ce
phylum.
Je n'ai donc plus l'écho des poètes
mes frères,
abrutis par la mort m'approchant à son
tour,
que l'éclat de leurs vers dans un
miroir sans tain
m'éprouvant à l'endroit de leurs mots
à l'envers,
et à la rutilance aveuglante à
l'entour
de nos soleils abstrus que la bêtise
éteint.
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