La fraîcheur des sous-bois où
moussent les ruisseaux,
et de l'adolescence en sa vitalité,
dans la canicule où si peu vite alité,
l'on traîne en canne à pêche, en
plumes et pinceaux ;
cette fraîcheur émane au-delà de
l'eau douce
ainsi qu'un esprit sain peuplant de
jeunes truites
et d'onde intarissable – espace de
nos fuites –
une part de l'ego dont nous languissons
tous.
Je sais l'éclat de l'eau fait d'un
soleil d'écailles
et la joie du pêcheur lorsqu'il lève
un poisson,
je sais dans quel bonheur on puise ces
moissons.
Je sais que le Destin m'assied sur la
rocaille
afin que je dépeigne où l'eau de là
nous mène,
je sais bien que la Vie m'a scié la
branche humaine.
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