Que passe sous les ponts décade en
s'écrivant,
qui fasse en trait d'union décadence
écrivaine
et qui, le temps durant, de cadences
privant
l'auteur de réflexions, s'avère
pourtant vaine.
J'ai gravé dix années de stèles
numéraires,
aggravant dans mon cas, le poids de ces
cent heures
arrachées à l'autel des chambres
funéraires
où l'on se sent soudain privé
d'apesanteur.
Quant au fruit littéraire offert à
médisant,
quelle est sa vraie durée, comment le
quantifier ?
Si par un taon mordu j'avachis le
présent,
j'ai par jeu du passé, futur opacifié.
Tous ces étés brûlants fourmillant
d'écriture
et ces hivers glaciaux réchauffés par
l'absinthe,
ont pris ma vie c'est sûr, pour ma
littérature
et mon âme endiablée pour une vierge
sainte.
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