Laisse-moi t’épouser des courbes que je touche
et marier tes couleurs à ma grisaille unie
la nuit se pose ici comme un doigt sur la bouche
On est dans des états si souvent démunis
que trop tard on s’éprend que trop vite on se couche
on est bien trop naïf et si souvent puni
La nuit n'est qu'un écran qui projette nos rêves
— en esprit le désir est une interjection —
mais ou et donc or ni car au point qu’on en crève
en voulant exister de nos interactions
Ne rien dire est une façon de s'exprimer
le parti-pris de l'émotion c'est l'attirance
alors je te l’écris sur un miroir imprimé
le souvenir est fait de douces ressemblances
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