J’ai tant pesté sur moi tant humilié mon cœur
et me suis négligé détournant l’eau des larmes
afin d’arroser mieux cette improbable fleur
Afin de croire enfin que les lots de ces charmes
avaient des raisons d’être à ces peaux qu’on effleure
et des raisins de colère agrippés aux vacarmes
Assez de ce boucan qui pourrit mon esprit
qui peuple en peu de mots mon vide existentiel
en laissant de côté le périple entrepris
pour rejoindre à tout prix du signe un meilleur ciel
La solitude en fait c’est une garantie
de n’être pas victime en se sentant moqueur
un instant de soi-même en fait anéanti
les desseins du désir ont les traits de nos cœurs
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