Fabriquer du rêve est devenu difficile
il paraît cependant que je forge les mots
pour une poésie la ficelle est facile
Il suffit de couver comme on cuit des émaux
ses pensées dans un four au marteau des faux-cils
aux clignements des yeux nous sommes animaux
Je regarde les cieux le lac au crépuscule
un puzzle agencé de morceaux en nuages
au soleil effondré que la lune émascule
on soustrait la lumière on détache un image
Un univers abstrait sous le vent de ma plume
envole un papillon de vers et quelques rimes
en ayant le grand poids d'où l'on bat son enclume
en ayant l’apparence allégée qui s’arrime
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