L'étendue d'un silence est comme une parole
essoufflée par le vent lancée dans l'infini
dans le vide intersidéral en fumerolle
Et l'on se retrouve à cet instant démuni
pris en otage au sein de brasiers en corolles
ouvrant leurs bras nombreux à d'ignobles dénis
Je veux changer le monde à coup de mots nouveaux
aimer c'est se sortir avec difficultés
d'un gouffre inexorable en courbes de niveau
d'un marasme où la vie s'est un jour empêtrée
Mais la Langue est superbe et le Verbe est sacré
la route apparaît longue et nue quand on se plaint
l'autre est l'être perdu sur un chemin secret
nous apprenons du vide un peu de nos trop-pleins
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