Le piano de la pluie dicte une partition
sur mon carnet de cuir où s'écrit ce poème
affamé mais nourri de cette inanition
Chaque instant que je me remémore est bohème
intimement marqué comme une ombre intuition
chaque endroit sur un corps est l'oubli d'un « je t'aime »
Et l'automne en ronflant ses tristes poésies
rappelle à qui le veut les biens que nous gageons
moi j'aime en ta beauté qui m'accompagne ici
le continent perdu que nous nous partageons
L'amour est une histoire idiote à deux idiots
nous refaisons le Monde en étant son nombril
en écoutant le grand Schubert à la radio
nous nous sommes enfuis d'un paradis fébrile
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