À Golshifteh Farahani
J'ai décroisé mes mots métissé mes non-dits
pour m'adresser à vous j'ai tissé la map sourde
où chaque direction n'est qu'un doigt tout raidi
Que vous dire à présent qui ne soit moins absurde ?
Il pleut des chats-huants sur une âme étourdie
qui se sent Iranienne ou parfois aussi Kurde
À chacun de mes vers s'attachera la note
ou cette mélodie lancinante est tenue
maintenue prisonnière avec en ces menottes
un sentiment puissant que c'est le Festin nu
Tout converge et tout file à la façon d'un bas
le prix de la beauté suit le prix de l'essence
et la guerre en gros plan fait cesser les débats
je suis à la recherche éperdue du bon sens
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