Ton baiser ressuscite un mort en train de fuir
au vent mauvais allant tel un malheureux
sans rien trouver en soit qui ne puisse lui nuire
Il avance au hasard et c'est moi vaporeux
je te cherche et me cogne a ces murs à réduire
en Poésie n'est qu'un labyrinthe amoureux
La pluie qui tombe ainsi m'assombrit par nature
et mon regard a la couleur des verts sous-bois
mais le tien m'emporte plus loin dans la mâture
au-dessus du bateau sur mer et je la bois.
Chérir à tous les temps colle aux intempéries
ta jolie larme a le goût salé des embruns
c'est la plus belle perle des orfèvreries
que je sertis sans cesse aux mots mes vieux emprunts
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