J'ai beau zieuter la vie sous chacun de ses angles
(écrire un sentiment c'est déjà l'inspirer)
ma tristesse est la corde où tous mes mots s'étranglent
Où le gaz est si rare à n'en plus respirer
que ta bouche et tes yeux font un si beau triangle
on se perd en trois points qui nous font conspirer
Dans ce drame on dira les chemins d'aliénés
la liberté de l'amour est un autre esclavage
et le fruit du désir une fois qu'il est né
nous fait peindre alentours d'improbables rivages
On s'échoue balancé par le fond de la lame
au revoir à deux mains tout n'est plus qu'une écorce
un romantisme obtus déguisement de l'âme
où dans notre faiblesse apparaît une force
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