Rien ne sert à l'amour à moins de s'y contraindre
ici le ciel est bleu comme un œil amoureux
je n'ai plus de chandelle à tenir ou éteindre
En nos séparations quand on est malheureux
l'âme est tranchante et chante un paysage à peindre
un sommeil étant seul est un cercueil affreux
Les jours et les nuits à la façon du vent filent
et le temps des amours éperdues se répand
tel un vase de sang plein de fleurs hémophiles
absorbant les passions dont le bord est coupant
Je sais cet interstice entre les sentiments
la violence et la haine à chaque fois qu'on aime
et nos stupidités à chaque fois qu'on ment
la culpabilité pour finir est la même
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