Quand le vers a plus pied je récite à l'envers
à l'envi je le sais mais jamais sans vouloir
à jamais réparer ce mutisme sévère
Une antique impression s'imprègne en ce couloir
un remugle ancestral où cet humain taureau
sacrifice absolu lisait pourtant Thoreau
J'ai lynché mes amours en pendant à mes peines
et coulé sous le nœud gordien de mes non-choix
la liberté s'éteint en manquant d'oxygène
elle essaie mais souvent s'asphyxie sans sa voix
Qu'Alexandre et Roxane aient des dieux ce reçu :
le doute est le cadeau que se font les amants
l'Art est un pansement sur les passions déçues
la fin d'un texte est l'illusion d'un testament
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