Je bêchais le champ sémantique en t'écrivant
des poèmes fleuris, j'ornais, je rempotais
la plante des pieds de mes lais, genre empoté
Vers à ce point galants qu'à l'envers en lisant
je sonnais le tocsin d'une guerre amoureuse
au feu vert et brûlant de ta vue liquoreuse
Absinthe esprit par dose en sirop d'anti-tout
mon néant survivant ne jurait que par toi
ton regard obsédant du poison qui nettoie
me dictait des mots crus moins cuisants mais si doux
Car en outre un poème est grand réservoir
où sous un sucre aigri se dilue la fée verte
où le bleu de l'écrit colle à ta bouche ouverte
aux baisers surannés qu'on a pu concevoir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire