Nos deux fantômes hantant leurs lieux
fort interlopes,
ils glissent sur des airs de ne rien
interdire
et sur les rails cousus par cette
Pénélope,
Ulysse ou Joyce ou moi, je me revois
lui dire :
« On remercie ce Dieu qui créa
ta beauté,
qui changeant le désert aride de mes
rêves
en oasis ensommeillé, m'a raboté
le surplus d'inutile où je t'aimais
sans trêve. »
Et languissant dans l'eau des larmes du
Tango
— lorsqu'on se désaltère à son
cœur d'hirondelle —,
il pleut les équations des échecs et
du go.
L'averse est pour le moins ce que je
garde d'Elle,
entrelacée des pas où frottaient nos
gigots,
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