Du cuivre obscur où glisse un geste à
peine alacre,
on retient de ta nuque où frise ta
coiffure,
impression miroitante, enroulement de
nacre,
un coquillage offert aux gentilles
griffures.
Enroulement de nacre, entortillant ta
bouche
ornée du cramoisi d'une fraise écrasée
par tes baisers sans fard d'où cette
langue accouche,
il chante ta beauté de désir irisée.
D'où cette langue accouche à ton sexe
insoumise,
un peu comme à tes yeux mon regard
assouvi,
fenêtre ouverte, azur pénétrant ma
chemise
en reniflant ton buste aux courbes qui
dévient.
Pénétrant ma chemise en forçant ses
verrous
de tes doigts musicaux dont je suis à
portée,
qui décompose à deux notre chair et
vers où
tout nous porte à nous croire en des
dieux importés.
Notre chaire est vers où sont posés
sur tes hanches,
ainsi qu'en un plein-cintre autant de
contreforts
arque-boutés sur toi, les flèches des
dimanches
engraissés de matins mutins mais sans
efforts.
L'Elf' lèche du dit manche, une sève
nouvelle,
et l'éphélide — oiseau de l'aile de
ton nez —
sifflote en reniflant de ce qu'on
dénivelle
en ton chemin de dame, échec
abandonné.
De ceux qu'on dénie vêle un ventre
féminin,
et tes sourcils en sabre ont coupé le
cordon
d'un monde où s'aliéner mène à
finir en Un,
tandis qu'en deux, d'aimer nos corps
sont d'heureux dons.
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