Faut-il de nos amours toujours chercher les preuves ?
Faut-il à mon instar menacer les
étoiles
et jurer à la Lune, en mesurant
l'épreuve
où je me jette enfin comme une encre
sur la toile ?
Faut-il que mes gros maux deviennent
mélodie,
que les mélancolies se muent en
romantisme,
pour que soudain
cet air vicié
qui m'a maudit
pauvre Aladin,
faux souricier
sans érotisme,
s'ouvre à moi
comme un livre
où les pages
en décollent
dans l'émoi
que je livre
à la plage
où l'école
est buissonnière,
et ton regard,
et ta beauté
si familière,
gardent en gare
un globe étreint
par ses pôles scalpés – cheveux
d'éphèbe ôtés –
par le réchauffement de l'air qui est
en train ?...
Et dans cette vapeur un peu trop
éthérée,
dont l'air mine un peu tout de nos
vrais sentiments,
je survis de musique où le DO était
RÉ,
où
notre vérité n'est que Comme on se ment.
Je
palpe l'irréel
dans
l'air du temps
présent,
le
vent du Cap Fréhel
m'en
offre autant
que
Toi,
mais
de ton beau reflet qui m'est omniprésent,
l'épreuve
est parfaite et ton bel air me nettoie.
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