J'aérostate un peu du bleu de tes
grands yeux
pour chasser les spectres pourchassés
par mes soins,
et les divinités mineures, Ô grands Dieux,
ouverts sur ta nuit blanche où
j'épuise un besoin
De Toi
Sans toit
Pourquoi ?
Pour qu'oient
Ma Foi
(ma foi)
Les mécréants
Le baiser de ta bouche sur mes
créances
Le goût de ton sein par-dessus mes
croyances
Et m'écrivant
La plume de ton envol
Vers mes Vers que ta beauté me vole.
Je caresse à l'index, les lignes et
les traits
infiniment lissés de ton visage offert
aux vindictes de l'ombre où n'est plus
l'attrait
de la lumière issue d'un paradis
d'enfer.
M'aimes-tu ?
C'est fort peu possible
C'est fort peu plausible
Même têtu
Il ne sert à rien d'aimer en
contrefaçon
Ni de tordre son palpitant dans un
colimaçon
Où résonneraient
De mon cœur les arrêts
Pour tes hésitations
Sur nos hémi-stations.
Mon joli guide a la main sur les
brûlants rênes
avec lesquels – la corde au cou –
je suis pendu
comme un verbe à sa lèvre et mon
chant à sirène :
jamais je n'aurais d'une autre autant
dépendu.
5 commentaires:
C'est drôle ; comme un écôt pris par l'ombre sur un visages, parfois tes mots et les miens se ressemblent.
De temps en temps je te lis - et j'aime bien.
Peut-être parce que nous sommes ceux dont la conception de l'art poétique est la plus proche.
Le crois-tu encore ? Pourquoi ?
Merci d'être passé.
Je ne suis ni girouette, ni flagorneur, et lorsque j'ai vanté les qualités de quelqu'une - quoique ce fût il y a des années - pour son talent hors pair, je ne reviens jamais sur mes considérations.
Par ailleurs, j'ai adoré ta "Malsaison". Exceptionnel.
Mon esprit s'encanaille à dresser un hommage
A vos mots qui rimaillent coulant comme un fromage
Qu'il vole bien à l'yes même si il ne peut no
Je le voue à la liesse et, malgré tout, penaud.
Poètes, vos papes ! Yeah
Merci vous et Maillekeul
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