La rose heure attendue du marin
crépuscule
a le teint haletant de ta peau
palpitante
et finement tendue dans le temps de
l'attente
où se pose hésitant tout baiser
minuscule.
Puis d'un zeste orangé, l'Azur hyalin
bascule
en un chaos coloré cumulant cent
pourpres
tel un geste haut rangé lorsque tes
joues s'empourprent,
tant l'astre racole en raies, la mer
l'émascule.
Et dans l'obscurité que tes cheveux
bousculent,
dans cette nuit de sable aux armoiries
obscures,
je lis l'ordre hérité de longues
sinécures ;
oui, gêné, ah, je lis – céleste
corpuscule -
un passage passable enivré de l'étoile
où tu brilles, Folie déposée sur ma
toile.
2 commentaires:
Quel plaisir de lire, si tardivement, tes mots...
Merci M
Mr H
Et quel plaisir d'être ainsi lu dans la nuit, mon cher ami d'enfance et si fidèle commentateur, frère de parcours et frère de lettres.
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