à Matthieu,
Les longues galeries de portraits sans Gauguin,
sont peuplées de lourdeurs et de fats potentats,
dont la cavalerie – tricheurs ! – appartint à
la crasse des seigneurs et des vassaux sans gains.
Les poulpes du bateau sont ainsi peu ou prou,
non point nos guides mais, des pantins à nos rênes,
des printemps aussitôt, s'encornent à leurs règnes,
même les mois de mai figurent à leurs proues !
Taisons les dictateurs et les dictées bâclées :
mes fautes d'orthographe, à la droite du verbe,
sont compliments tâteurs d'objets trouvés dans l'herbe
du plus fin calligraphe et de son Paraclet.
Taisons la forfaiture et ses odieux mensonges :
croyons en nos cités où nul ne quémanda ;
puisque l'effort fait dure au-delà d'un mandat,
vivons nos densités comme il en est d'un songe.
2 commentaires:
Quelle verve !
Adroit de la main gauche et pas gauche de la main droite
MH
Oui, une verve folle : c'est cela avoir le vers galant... :-D
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