Je regarde un enfant farfouillant sur la plage
– mon cerveau s'est peuplé de bonheurs estivaux,
ma trompe d'oliphant, Saint Eustache à la nage –,
j'entends son doigt criblé par ces grains de pavot.
Il écrit : en naissant en naissain d'océan,
à poser une empreinte à l'embrun littoral,
on trace, évanescent, sur le sable céans,
les pas de notre étreinte à l'emprunt littéral...
Et sous le ciel d'azur du regard de sa mère,
recrée la mélodie des gemmes musicales,
de cristaux en brisure, ô coquille éphémère !
Mais que d'amours vainqueurs me vouent aux gémonies !
S'ils avaient lu le dit du doigt de l'enfant sale,
Ils m'eurent su par cœur, par ceux que j'aime honni.
4 commentaires:
Je m'y baigne dans ces belles eaux... delà...
Vous nous faites de bien belles vagues, monsieur le décapitaine.
La Miss!!!
Sourire
hummmmm,sur la plage avec vous....
Baisers
"Sur toutes les plages du monde..."
MH
Ah Aubert ! ;-)
Content de te voir trainer ici, mister MH !
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