Le lac était comme une flaque de mercure
où venaient se mirer des nuages de lait
l’impassibilité n’est pas sa signature
il fut aménagé si longtemps sans délai
ses canaux menaient l’eau telle une sinécure
à la mine de plomb qu’enfin j’entremêlais
Ma vie fut éclairée par la beauté des femmes
ô mon lac oh « dis-moi que je suis la plus belle »
ô mon miroir éveille en moi ce qui m’affame
un reflet n’est jamais garni de décibels
La relation se fonde en un creuset confiant
rien n'est moins sûr que ce qu'on éprouve envers vous
l’aplomb de mine argentifère est édifiant
l’orpailleur en vain sait rater ses rendez-vous
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