Ce qu'il faut ce qu'il ne faut pas nous l'ignorons
nous faisons comme on peut dans nos vies solitaires
et de toute façon le destin tourne en rond
J'essaie de le noyer dans des vers solidaires
en dépit des écrits ces vers nous rongerons
dans l'enclos d'un cercueil on pourrait manquer d'air
Il y a dans vos yeux l'apaisement d'un ciel
un chemin sans retour et néanmoins sans vous
dans un ultime espoir rien n'est artificiel
le temps s'enfuit sans fuite et pourtant s'en fout
Nous vivons dans un monde oublieux de l'amour
et rien mieux ne le gâche à moins qu'un grand faux-pas
quand nous suivons le microsillon des labours
on déraille au final en chantant son trépas
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire