Penser à l'amour est souvent panser ses plaies
j'écris pour oublier les souvenirs pesants
puisque de mon passé je fais ce qu'il me plaît
Je vis parfois si loin de mon odieux présent
qu'un futur impossible en servant de remblais
frappe en rythme et martèle un refrain malfaisant
Que la nuit me dévore et qu'un couchant m'avale
oblitère à jamais les billets vers le ciel
en comptant le septième endormi dans son val
avec au côté gauche un gouffre existentiel
On se perd on se vit comme un fleuve en furie
dans ton regard anxieux j'ai relu la terreur
à l'idée de la perte absolue d'un mari
car le désir n'est qu'un prétexte littéraire
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