La nuit ne s'offre en réalité qu'au mystère
en rampant à mes pieds elle inspire mes vers
et je ne ne suis que d'un bois dont on fait des stères
Alors on brûle en rêve autant d'univers
autant d'ombres passions que de vieux monastères
et leur ruine en douceur imitant cet hiver
Et dès que je te lis j'ai de nouveau vingt ans
la fin de l'espérance est le début de la vie
je me laisse abuser par tous tes boniments
t'as posé sur ma paupière un nouveau lavis
Ma foi dans la beauté qui se pare de pluie
rebondit goutte à goutte au-dessus d'un sourire
et se renfle engorgée d'un écrit qui reluit
dans chaque inondation l'on ne peut qu'amerrir
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