Quand les idées me viennent il me faut les écrire
il me faut les saisir en vers allègrement
puis devin le vin passe il me faut les aigrir
On se raconte on respire un peu comme on ment
le Jazz est là la Java nous pousse à maigrir
incessamment se tisse un mutisme assommant
Tel un fleuve endormi le temps reprends son cours
et la parenthèse enchantée s'est refermée
quand on croit tout savoir à la fin qu'on se goure
inconsciemment vaincu je lisais Mallarmé
Chaque pluie chaque ondée nourrit l'étendue verte
où la main du destin sème un chemin de pierres
on le suit par hasard et la porte est ouverte
à cet ogre inhumain qui nous rappelle hier
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