Ballade des pendus la Chanson de Craonne
est entrée d'un seul tenant dans l'imaginaire
où le poète est blessé balbutie puis crayonne
Où les éclats d'obus touchant Apollinaire
ont le parfum du soufre et du diable en personne
où le capitalisme est enfin tortionnaire
En noyant dans l'écrit — si tant est que j'en crève —
un soupçon délicat de l'amour éperdu
nous ruinons aisément dans d'impossibles rêves
un capital image où la nôtre est perdue
Nous étions isolés aux confins des mondes
espérant sans limite une étoile nouvelle
et ton sourire immense emplissait vagabonde
une idée que j'avais que ta beauté nivelle
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