C'est le projet qui fait dans la vie son essence
à force de s'aimer les cœurs s'usent et s'abusent
et j'ai survécu dix-sept ans dans son absence
Or enfin comme un jour on retrouve sa muse
on rejoint le rivage où tout matin commence
et s'il est sans retour alors on s'en amuse
Un chemin s'ouvre à nous même étant imprécis
rien de pire à venir alors yes on s'en prie
j'ignorais tout de l'âme — et de son sexe aussi —
la pression de la lame a fendu mon esprit
Lorsque nous nous aimions nous ne le savions pas
le désir évanoui nous l'avons su plus tard
à chaque instant perdu l'on revient sur ses pas
l'ardoise est morte en l'oubliant sur un comptoir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire