Nulle excuse aux excès la vie coule en vin rouge
et j'ai le souvenir aromatique et doux
du premier goût d'un baiser cueilli sur sa bouche
Un froid bien peu sévère un fruit pourtant si vert
et sa langue en tournant qui m'agite et qui bouge
un peu de sa salive et le pré pour civière
J'ai oublié de quel arbre — était-ce un noyer ?
La vie n'est qu'un simulacre et l'amour aussi —
nous couchions dans son ombre en s'y trouvant noyés
la nuit nourrit nos rêves et les étouffe ainsi
Le reste est qui s'affame en femme à succomber
l'Irlande et sa famine ont un passé sans fin
dans un puits de savoir on voudrait bien tomber
le destin s'imagine et se maîtrise en vain
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