J'arroserai de verbe un parterre en partant
pour te plaire emportant mes plus belles grimaces
et les deux mots d'amour que conserve le temps
J'araserai d'un trait les bleues fumigations
d'un cadavre embaumant l'écrit par contumace
où tout auteur absent s'encense et sans sanction
Chaque nuit me semble une absolue catharsis
et chaque rêve étrangle une vie mal apprise
à te chercher sans cesse au reflet des narcisses
et des printemps dénués des serments que l'on brise
Or bruissons doucement dans le feuillage ouvert
afin de grandir en paix sous les frondaisons
de notre arbrisseau généalogique offert
entre une ronce et l'objet de nos déraisons
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