Faut-il que l'on se mouille ou bien que
l'on se noie ?
Pour que ce goût de rouille –
hémoglobine aidant –
d'aiguillé par l'Amour nous pique au
bout des doigts,
puis cueilli par la Mer, seul fleure au
beau des dents.
Faut-il que l'on se mouille alors qu'on
est cramé ?
La bouche ou la cramouille attendant
qu'on l'habite,
pour l'être imaginaire issu d'âme
acre aimée,
pour s'épeler les nerfs sur une acmé
subite ?
Mon héritage ému par les humidités
démarrées et puis mues entre astres
divergents,
d'un môle en peau de taupe est en
proximité
de la mer, de la dope, et des arts
émergeant.
Il faut que l'on se mouille ou bien
nous périrons !
Ne parlons pas de couille ou le potage
est mort.
Ne causons plus de nous où le potache
est rond
comme une queue de pelle allant
creusant le sort.
Il faut que l'on se mouille et puis que
l'on se noie
dans l'onde dont dérouille autant de
ces artistes
ayant brisé la chaîne ainsi qu'on fit
des noix,
des glands qui font un chêne et des
séparatistes.
3 commentaires:
Excellent !!!
"Pour s'épeler les nerfs sur une acmé subite." Superbe. Mais pas que, bien entendu. Oui, faut se mouiller. Le sec, le six, ça brûle.
ça brûle effectivement.
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