À Pascale,
Je vécus ta Jeunesse, emballé par ton
pouls,
par l'élan de promesse où nos mots
s'emmêlaient,
où nos corps virginaux que nos deux
sangs mêlaient,
se prirent au panneau d'improbables
époux.
Toutefois m'est l'image en multiples
tessons
de ce passé, dommage, on l'eut dit de
cristal,
qui naquit dans le sable avant que ne
s'installe
une optique infaisable, or nous
rapetissons.
J'ai deux nuits d'Occident pour mémoire
éraflée,
j'ai des nuées d'accidents, ricochets
d'une entaille
dans les blancs cerisiers des printemps
en bataille,
en plein cœur du brasier qui nous prit
pour reflet.
Ainsi va de deux Astres qui se
télescopent,
ainsi vont les désastres comme des
suicides
où l'amour sacrifié n'est plus que
Pomme acide
et Tableau scarifié d'un Kaléidoscope.
2 commentaires:
Si tu savais Maillekeul comme ta poésie
M'est une échappatoire à toutes ces vilénies
A cette pute de vie et tous ces cul-bénit
Ta rime de diamantaire brille de jour et de nuit. Crazy
Mr H
Avec ce morceau des Floyds, je ne pouvais qu'influencer et ton jugement et ton inspiration. ;-)
Je te rappelle Mr H, que c'est toi qui me le fit découvrir lors que nous étions très jeunes...
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