Comme un chiffre, Troie,
Comme
un nombre de morts,
Comme
une profession de foi
De
ces légendes qu'on ignore.
Aux
femmes volées,
Je
ne suis pas Ménélas,
Hélas...
Aux
femmes violées,
Sous
le sac, hein ? De Troie,
Je
ploie...
J'ai
tant aimé Briseïs,
Agile,
Que
des sanglots que l'on subisse,
Achille,
Reste
brisée Ys,
Comme
des villes
Qu'on
les engloutisse !
Malhabiles...
Pas
trop, dis, Patrocle !
Imbécile
!
Les
villes sont nos socles,
Indélébiles
!
Mes
rêves d'enfant sont construits de ces murailles,
D'une guerre absurde qui dicte nos entrailles,
Comme bien plus tard, d'autres sires de Xantrailles,
Surent mettre feux et sangs au sein des batailles.
D'une guerre absurde qui dicte nos entrailles,
Comme bien plus tard, d'autres sires de Xantrailles,
Surent mettre feux et sangs au sein des batailles.
Mais
Andromaque,
De
mes lycées échue,
Pleure
les attaques,
A
l'amant éperdu,
Le
cadavre d'Hector,
Si
seul et dépourvu,
De
haine et de remords,
De
libertés perdues...
Il
était une fois Troie,
Et
deux Francis,
Me
racontant les choix,
Du
beau Paris,
Nous
priâmes les rois,
Comme
leurs fils,
Ne
restent à nos doigts,
Qu'esprits
d'Ulysse.
Le
cheval de Troie !
Et Schliemann, seul pour y croire,
Et de si vastes désespoirs,
Quand on y croit...
Et Schliemann, seul pour y croire,
Et de si vastes désespoirs,
Quand on y croit...
Pêchons
les civilisations, des truites,
Prenons la mouche de façon fortuite,
Puisque dans ces os dilapidés
Sont tous les mots qu'on peut poser...
Prenons la mouche de façon fortuite,
Puisque dans ces os dilapidés
Sont tous les mots qu'on peut poser...
Ô
mer éternelle !
Homère et tes ritournelles...
Tout est toujours réinventé,
Mais tes vers furent les premiers.
Homère et tes ritournelles...
Tout est toujours réinventé,
Mais tes vers furent les premiers.
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