J'ai touché les plafonds de Buonarroti
Et les odieux porcs que le doigt de
l'Homme affleure,
et fait frire à mourir un nuage rôti
comme un bleu déchiré par l'ange
luron-fleur.
J'ai tenté les contours des formes
essentielles
dans mon empressement né du diable
vauvert,
mais je n'ai pataugé pataud, qu'en
laissant ciel
aux sordides harpies de mon front
découvert.
Je n'ai d'inspiration que des drogues
stupides
et n'ai de goût d'auteur qu'un épice
insipide ;
je ne suis pas divin, moins encor
diabolique.
Si je vomis mes mots dès lors que je
dis « j'erre »,
et que je les répands de façon
spasmodique,
c'est pour mieux les mâcher comme un
papier majeur.
1 commentaire:
Quelle langue !
Et quel plaisir de voir se "confronter", que dis-je, se "conforter" peinture, poésie et musique !
Un grand moment de sensualité tu nous offres.
Grand merci Maillekeul
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