mardi 9 juillet 2013
Le bruit se ment
Le bruit se ment
dans les branchages
au vent nouveau
d'idées à listes ;
d'épris semant
leurs grains d'amor
par monts, par vaux
peuplent de l'air
leurs promissions,
dont on tranche age
à l'épithète
ou à l'envers ;
les commissions
de Thomas More
parfois s'entêtent,
idéalistes.
Et dans l'air chaud
d'un vrai juillet
carambolé
de pépiements,
d'émus oiseaux
meublent de chants
le snob olé
d'un dur zéphyr ;
les ongles griffent,
autant qu'y est
sur mon écorce
un œil porphyre,
oeuvre apocryphe
où l'ours léchant
grava de force
un bruissement.
Là, saule ment :
tri,
haine,
hâle,
ombres !
Le bruit se ment :
feule,
âme,
hourd,
ors !
Quelques vestiges du jour sombrent
dans l'azur lacéré, dehors,
et les chants de l'été sermonnent
leurs enfants pissenlits - salades ! -
comme des fruits de belladone
offerts à nos cerveaux malades.
Le bruissement
(subtil office
enflé d'aveux
et d'émotions)
des sentiments
et des hormones
au gré nerveux
des courants d'ires,
est un doux leurre,
un sacrifice
(vasectomie)
même un martyre,
dont les couleurs
qui s'époumonent
ont juste omis
ces commotions.
Ne reste alors
de cet enjeu
qu'un grand puzzle
(débris s'aimant),
qu'on endolore
à la mémoire
où tout est seul
de nos personnes ;
août à l'orage,
au gris fangeux,
lorsqu'il a plu,
que les pairs sonnent,
aura leur age
et leurs grimoires :
ombres n'ont plus
que bruits serments.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire