Alors, bleues ou vertes ? grasses
des floraisons
sous lesquelles repose une charogne
infâme ?
Prière héritée du temps de Delft,
oraison,
j'ai leur implorescence et leur iris, ô
Femme ;
car tes perles ourlées aux marées
lacrymales,
ont le reflet de nacre où se mire un
bijou,
et les creux de Vermeer dans la bosse
où crient mâles,
sont des coups de pinceau dans le plein
de tes joues.
Sur ta bouche entrouverte est marqué
mon dédain
et l'imagination des saveurs oubliées,
découvertes tes dents ont des
blancheurs d'étain
et ton goût porcelaine au biscuit tant
plié ;
car tes perles ourlées aux marées
lacrymales,
ont le reflet de nacre où se mire un
bijou,
et les creux de Vermeer dans la bosse
où crient mâles,
sont des coups de pinceau dans le plein
de tes joues.
Si le maître a nanti d'un foutu
troisième œil,
ton regard aérien d'un azur parfumé,
c'est qu'il n'est de couleurs dont il
ne vit le deuil
sans les hydres honteux d'un désir
enfumé ;
car tes perles ourlées aux marées
lacrymales,
ont le reflet de nacre où se mire un
bijou,
et les creux de Vermeer dans la bosse
où crient mâles,
sont des coups de pinceau dans le plein
de tes joues.
Tu reflètes si bien la fleur
méléagrine,
qu'un Enfer viscéral a guidé ce
dessein
sur ta courbure en flamme ou ma main
pérégrine,
sur les lignes qui vont de ta bouche à
tes seins ;
car tes perles ourlées aux marées
lacrymales,
ont le reflet de nacre où se mire un
bijou,
et les creux de Vermeer dans la bosse
où crient mâles,
sont des coups de pinceau dans le plein
de tes joues.
1 commentaire:
Encore du grand, du beau...
Vers mer...médite et Râ naît...
Mr H
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