Si je suis africain lorsque la Seine
égale
mes Nils ne faisant qu'un –
bleu/blanc comme une orange,
c'est que mon sillon meut ce que mes
rides rangent :
Qui m'avachit, m'émeut comme une
martingale !
Si je suis allemand aux bord de mes
frontières,
c'est que la dalle ment – mue est
comme une tombe ! –
et que le Monde est Un tuméfiant
cimetière,
que Loreleï éteint les feux des
catacombes.
Si je suis irlandais à force de me
battre
comme les pins landais sur des vagues
de sable,
c'est que ma foi j'effeuille en la cire
hauts des râbles,
les peaux dont on fait deuil d'un rouge
à lièvre albâtre.
Si je suis espagnol en ce soir de
triomphe,
que mon âme est chignole en
transperçant la tienne,
que ce soit donc en Porsche, en Jaguar
ou Triumph,
je porterai la torche au vert de
Saint-Etienne !
Si je suis parisien pour l'Amour de ma
vie,
jugeant en pharisien le Christ
géographique,
c'est pour qu'à la citer nous soit
métamorphique
L'île de la Cité dans toutes nos
envies.
1 commentaire:
j'aime. Putain quel verbe !!!
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