dimanche 19 février 2012
Le sommeil de l'Amen est loir
Ils me manquent parfois l'air doux, le vent d'Angers,
la procession de fois face à nos surdités,
ces sentiments qu'il faut que je revende en jets
de vers d'un vert qui faux, traduit leur nudité...
Sur la corne d'Aubance et l'aqueux mou Layon,
en joue feu ma bombance a mû d'où le corps niche,
et la mémoire aussi se retrouve en haillons,
tant ma pendule oscille entre deux hémistiches.
J'étais entre les mains d'un génie statuaire,
mais les après-demains sont privés en désir,
comme du séneçon le grain : le statut erre...
Des raisins ce ne sont pas des jus traits des ires,
mon passé - l'adipeux - crie : "chaud devant ! Danger !"
d'amours floues qu'en dits, peu me chaut de vendanger.
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3 commentaires:
Affaire rondement sonnée, mon capitaine !
Merci moussaillon ! :)
Tiens, c'est marrant, de mon côté, j'entends plutôt l'appel du bro[c?] !
Fort sympathique, j'y aurai goûté un bien fameux Layon (pas de rillots à ta chanson ?), mais je la quitte, et sans regrets.
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