Puisse être la quête romantique du
vide,
Je sais ces chants forts, cathédrales
du vent,
Que j'exsude et t'honore en secrète
Atlantide.
Je sais la latitude exacte où s'est
perdue
L'identique attitude à nos nomomanies,
La langueur tahitienne et du songe à
mains nues,
Cette foi qui fait sienne une humble
prosodie.
Je ne sais toujours pas ce que main nue
rêva,
Ce qui guide nos pas ni nos
loxodromies,
Les mues du dur Adolf et de la tendre
Eva...
Je ne sais que du Golfe un peu
d'anatomie,
Un peu du Morbihan, beaucoup de la
Guinée,
Le cola pétillant d'une bulle qui
naît.
Copyright Michel P
*En tahitien se dit : "manureva"
6 commentaires:
Merci !
M
Manureva est sûrement aux creux de tes rêves les plus chers. Au bout de l'horizon ou au fond d'une mer.
Merci Cap'tain pour ce superbe hommage.
Des sensations et des émotions prennent corps, au sortir de l'aurore.
bof!
Beauf' ? :-D
Bizarre... c'est intéressant, mais... j'ai comme l'impression que tu te caches derrière les mots... bah... ce n'est sûrement qu'une mauvaise impression, une fausse route.
ça fait plaisir de relire un de tes commentaires, amigo !
Non, je ne me cache pas derrière les mots - depuis l'temps, ce s'rait ballot... ;-)
J'ai choisi l'abstraction du sens dans le classicisme de la forme, parce que justement, je ne me cache pas derrière un masque, mais cherche au contraire à aller au-delà de la prime image qui est souvent, précisément, un masque.
Enregistrer un commentaire