Que m'importe de dormir à plus d'heure
quand la porte ouverte à l'oublié cœur,
laisse des mondes perdus devenir
de vastes chants offerts à l'avenir ?
J'aime Verlaine et j'adore Rimbaud,
j'aime l'automne et ses souverains beaux :
j'aime leurs miaulements de chatte aigrie,
J'aime les vers paumés dans un ciel gris.
Je décline les cordes d'un Villon
– ses sanglots longs me sont écouvillon –
et j'écoute Brassens prenant son sens
entre deux trois partitions de Saint- Saëns...
La vie est belle autant qu'un jeu d'enfant,
triste aussi, comme « Jody et le faon »,
avec ses couleurs changeantes de l'automne,
la vie n'est qu'une chanson qui détonne.
J'aime Verlaine et j'adore Rimbaud,
j'ai forclos mon regard vert en un bleu,
le souvenir implique ses bobos,
mais l'automne adoucit du roux nos bleus.
« Toi, moi, miroir, etc. » sur la Toile de l’un »
-
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Il y a 19 heures
1 commentaire:
Mélancoliquement bien dit. La poésie, parfois, adoucit les heurts.
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