comme un bœuf bâte au bât du sillon qu'il ignore,
et que genou plié sur nos champs d'inculture,
on vienne supplier de briser nos mâtures !
Laissez-nous supporter les coups de Trafalgar !
Laissez-nous abaisser la croupe et le regard...
Rien ne peut résister à l'ardeur d'une étoile,
ni ne peut remplacer un soleil sous un voile.
Brisez ! Brisez le globe orbiculaire et mou
qui dessine le lobe à nos paupières floues !
La fatigue est un mal que fustige nos nerfs.
Et que de l'animal dont on est congénère,
Puissiez-vous en extraire une tranche de nous
qu'à tant force de traire on ne laisse qu'aux fous.
2 commentaires:
petit passage... trace de lecture... ça fait toujours autant de bien...
C'est pour des gens comme toi que j'écris, Youssef !
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