Il m'arrive rarement de m'investir pour de grandes causes... Je n'aime pas l'art engagé ! Toutefois, me sentant être passé très près de la catastrophe, je ne pouvais pas me sentir totalement étranger au SIDACTION. J'ai donc écrit ce court sonnet :
Un jour coïncida de ce que subside a,
un con jour présidé par des mœurs génocides,
où l'on se posséda comme en un coricide,
où l'on prit pied d'un nez se mouchant dans les draps.
A ce jour succéda l'angoisse fratricide,
un test intercédé de nous la précéda,
ce qu'on rétrocéda d'un comptoir décida
les abandons cédés à nos presque suicides...
S'il faut élucider d'un cœur si tant d'absides,
dont nul ne procéda que par le réséda,
laissez ma rose idée dans ces feux translucides...
Et que l'on s'obséda, ou que l'on s'excèda,
à savoir qui l'on est, à savoir qui trucide,
le seul qui décéda, c'était bien du SIDA.
« Toi, moi, miroir, etc. » sur la Toile de l’un »
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Il y a 3 jours
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