Quand des êtres sexués, on secoue l'émulsion,
on récolte des suées et des pluies et des yeux,
qui dans leurs bouillons gras nous confient l'émotion,
et des mois qu'un ingrat trouverait oublieux.
Quand d'un amour sincère on ne put que s'étreindre,
qu'un rapace eut la serre à nous réduire en miettes,
faudrait-il lui laisser notre flamme à éteindre,
et des torchons brûlés, notre simple serviette ?
Je ne crois qu'aux vivants et fais fi des fantômes,
qui nous on savamment fait défi des fontaines,
mais dont nos souvenirs indécents se font "home".
Je me crois revenir sans l'once d'une haine,
je laisse à notre horloge un temps pour se calmer,
pour bâtir la loge où, sans aiguille s'aimer.
vendredi 23 octobre 2009
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