J’ai compté dans ta main m’accordant mon monôme
épelé tous les mots que j’écrivais pour toi
j'ai mangé sur le bout de tes doigts mon aumône
Énumérant nos vœux (tandis qu’on s’apitoie)
j’ai pondu des versets parlant des jolies mômes
et déversé des maux qui m’ont laissé pantois
Ma tristesse éblouie mieux te regarde en face
es-tu mon beau bourreau dans un écrin de sang
ma détresse accomplie que le destin préface
ou ma chaire amoureuse à manger indécent
La nuit ne débutera qu'à la fin du jour
où des roses lancées se seront refermées
je sais bien que si "jamais" rime avec "toujours"
un beau verbe s’impose aux amours alarmées
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