lundi 6 juillet 2020
Celluloïd
J'ai laissé ma dérive épuisée me guider
sur le chaud méridien de ta moelle épinière
et froissé sur ta nuque une belle orchidée
L'art a cinématographié ton réceptacle
où le nectar embaume et ta corolle enceinte
enferme enfin bien mieux qu'un noyau cellulaire
Il m'a suffit de ton regard afin de fondre
ainsi qu'une poupée de cire à l'horizon
qu'un ciel éclaire en ne pouvant que nous confondre
ensemble à l'océan de notre déraison
Le galbe délicat de ton mollet gainé
promet ton élégance au cœur de mon désir
et d'un feu minéral l'éclat de ton sourire
éclaire au plus profond le puits de mes années
https://soundcloud.com/annaondu/celluloid
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