J'ai longtemps réfléchi les courbes
de l'Espace,
je m'étais fait miroir pour quelque
catharsis...
Mon image infléchie, j'étais palais
des glaces !
Et sans jamais me voir, j'étais
pourtant Narcisse.
J'exposais aux vertus de mes limbes
opaques
quelques œufs fécondés par
l'angoisse et la gène,
comme un grain que l'ondée fait germer
d'un impact,
confetti qu'en fait tuent les grêlons
de la Haine.
A défaut d'être un Homme – humble
fœtus de paille –
j'aggravai cette eau-forte où nos
pertes sont mues
par la roue – mélanome solaire –
en ripaille
insensée : que ça sorte,
assourdisse un SAMU !
Des pin-pons des pompons et des ponts
illusoires,
j'ai vidé la réserve et les
outrecuidances,
les humeurs en conserve et les pleurs
d'arrosoir,
les petits patapons dépités en
cadence.
J'ai distordu l'Espace en fonction de
leur Temps,
chwingommé toute trace aux talons
d'escarpins
qu'escaladés, je crus libérés un
instant,
des bas de laine écrue décrochés
d'un sapin...
Noël, Noël, gelées, que d'effrois
enguirlandent
les passions surgelées que les ondes
réchauffent,
les vastes étendues de mes plaines
d'Irlande,
les yeux verts éperdus qui me sont
sains et saufs.
Je suis Nomade et fier, vagabond
richissime,
mon cœur est un chamois à l'âme
adamantine ;
la misère est altière et l'Ego m'est
la cime,
mon trésor est en moi qui confine à
l'intime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire