Kerouac a écrit "Sur la route" d'une façon monolithique.
Il a pris un rouleau de papier qu'il a collé sur le tambour de sa machine à écrire, et il a pondu quarante mètres d'un "tapuscrit" qui ressemble à la route qu'il parcourut. Ce "tapuscrit" fut alors adapté aux exigences de l'édition, mais il vient de reparaître - enfin - dans sa forme initiale, sans paragraphes ni rejets à la ligne : le rouleau original.
Il vient de reparaître sans les "coupes claires" de la censure, tel un rouleau des manuscrits de nos mères mortes, tel une table des lois à enfreindre.
"On the road" est un état que je connais parfaitement ; ce n'est pas le continent américain que j'ai déchiré de mes pneus, mais le far-west de la Bretagne vers Paris. Curieusement, Kerouac était d'une famille originaire du Huelgoat, là-même où j'écrivis et scandai mes premières proses hésitantes. Dans ce lieu fait de roches aux fées, où mon fils pêche des perches qu'il me remercie d'avoir senties sous un caillou qu'un titan laissa, je repense souvent à Jack Kerouac et à notre infinie déliquescence au nom du verbe triomphant, et des parcours étranges qui font de nous les témoins de nos époques.
Jusqu'à cette nouvelle traduction,je trouvais le roman sympa mais sans plus,je répliquais aux fans de Kerouac avec le "Bourlinguer" de Cendrars...Mais avec cette nouvelle traduction,wouah,j'ai compris non seulement le culte mais aussi l'influence monumentale sur une certaine littérature:comme quoi,effectivement,traduire c'est trahir !
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