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Or donc, qu'innocente comme un souffle d'enfant,
une brise marine fracasse mes nerfs
de bœufs, que l'on attelle aux marraines de sang,
pour un plâtre essuyé sous des embruns divers !
Que les jardins fleuris d'une acmé juvénile,
où les seigneurs de guerre ont toujours dix-sept ans,
resplendissent aux tons des brillants campaniles,
campanules, corolles qu'enrôlent sextants !
Et qu'un peu plus à l'ouest des limites du monde,
et qu'un peu plus profond dans nos veines ceignant
les forteresses nues, où l'on puise nos frondes,
s'épanouissent enfin les fleurs de l'impatient !
Que l'épouse fidèle et le mari volage,
dans cet ordre ou dans l'autre, en l'inverse évident,
fassent d'eux les deux dieux comme on fait un saccage
de ces temples païens que bouscule le temps !
Et qu'alors, épuisé de longues cavalcades,
le cheval de Gradlon s'engloutisse vraiment,
dans ce gouffre où l'arcane est gravé sur l'arcade
des cités submergées par les flux sourcillant !
1 commentaire:
Rien à dire que se laisser transporter dans le rivage de ta poésie ...
Magnifique et bel accompagnement musical ...:-)
Doux week-end ami Michel...
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