J'ai ciselé ma rose des sables
à ton image attelée d'amour,
aux lingots dès lors impérissables
où je me confondais des labours
exigeants, mais à mention passable.
Il soufflait de mon oued assoiffé
le flux nourricier de tes vaisseaux,
de tes baisers soudain décoiffés,
la salive édulcorée des sauts
consentis par des faux paraphés.
Tout en toi résonnait d'Arabie ;
mon index indécent t'effleurait
— microbe en mode anaérobie —
ne pouvant déflorer tes forêts,
mais t'enlaçant d'un corps amphibie.
L'or fait le malheur
et l'argent le bonheur ?
Orphée fut tout entier
plongé dans le creuset
de ce métal hurlant
que l'on appelle « Amour »,
et qu'en versets violents
je déverse alentours.
Mes coquelicots fondent
Et l'étain fait des balles,
Ô joie que l'on confonde
un fatras qu'on déballe.
Or, argent font la guerre
et naguère est jadis
— ôtez-moi du vulgaire,
offrez-moi l'Eurydice.
Offrez-moi l'opportune
à quérir aux enfers ;
à ce point sans la thune
on ne sait pas quoi faire,
on ne sait pas pas quoi dire,
on essaime à tout vent
mais on donne au nadir
un parfum de l'avant.
Mais on vole au zénith
un espoir insoumis
qu'un poison d’amanite
agrémente au semis.
L'asphodèle est au Mal
un emblème optimal,
et les forges d'Hadès
ont créé mes déesses.
Lorsqu'un papillon bat de l'aile
et qu'un chaos lui fait écho,
qu'un moissonneur a des allèles
à triturer mode Art-déco',
la génétique est un naufrage
et le génome est un scrutin
d'où le plus niais de ses suffrages
est hybridé par des crétins.
Ma Liberté s’est envolée
sur ta sélection darwinienne
et sur tes cils à la volée
bâtant la campagne iranienne
au gré des transperçants yeux pers
où se logeait l’aînée gordienne
en laquelle enfin je me perds,
en là sombre un trait d’obsidienne
Alors ? Où se trouve la flèche
afin de trancher les cordons
qui nous relient tant qu’on se lèche
à nos ombilicaux codons ?
Puisqu’on est vraiment dans la dèche,
alimentons la controverse !
On aura l’encre d’une seiche
à déverser à la renverse.
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